agriculture_gipac

La Federation Nationale des Aviculteurs (FNA)

La Fédération Nationale des Aviculteurs qui relève de l’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche (UTAP), a été crée en 1978 et est considérée comme l’une des fédérations les plus anciennes et les plus actives parmi les 24 fédérations de l’U.T.A.P.

Elle est composée de 9 membres, un secrétaire général, un secrétaire général adjoint et 7 membres, et a des représentations régionales dans 6 gouvernorats parmi les plus importants en production avicole. La FNA opère en étroite collaboration avec la Direction Générale du GIPAC.

Les Societes Mutueles de Base de Service Avicoles (Ex Coopératives Avicoles) « S.M.B.S.A »

L’organisation de la profession constitue l’un des quatre grands volets de la mise à niveau du secteur avicole engagée depuis l’année 1996. Dans ce cadre, le GIPAC a œuvré au regroupement des petits et moyens éleveurs de poulet de chair et de pondeuses au sein de structures professionnelles : les coopératives régionales de service avicoles, qui se sont converties désormais en Sociétés Mutuelles de Services conformément à la loi N° 94-2005 en date du 18 octobre 2005.

A ce titre, le secteur avicole compte actuellement 11 Sociétés Mutuelles de Services  créées entre 1977 et 2009. il est à signaler que deux anciennes coopératives à savoir « Ennessrine » à Zaghouan et « El horria » à El Alia (Bizerte) ont été officiellement dissoutes en 2008, en effet ces deux coopératives accusant une difficulté organisationnelle et financière n’ont pas pu fait les démarches nécessaires pour se convertir en Sociétés Mutuelles dans les délais impartis.

Les  Sociétés Mutuelles existantes sont   situées principalement dans les régions côtières du pays  (tableau ci-après). Elles regroupent près de 494 éleveurs de poulet de chair et 92 éleveurs de pondeuses, représentant des proportions respectives de  23 % et 29.4 % du nombre d’éleveurs adhérents au GIPAC, et détiennent près de 29.6 % et 23.4 % des capacités de production de poulet de chair et de pondeuses recensées au GIPAC.

* Taux d'exploitation moyen en poulet de chair :   74%
* Quota de reproducteurs chair des S.M.S.A : 85 000 soit  12% du quota national

  Société Mutuelle de base des services avicoles Date de création Poulets de chair Poule pondeuses
Nb d’éleveurs Capacité par rotation Nb d’éleveurs Capacité par rotation
1 SMBSA « ENNOUR » Monastir 10 Novembre 1977 62 433.300 0 0
2 SMBSA « CORAVIS » sfax 19 Mars 1991 61 568.306 74 1.629.510
3 SMBSA Du Cap bon 19 Avril 1993 41 506.410 1 0
4 SMBSA « EL AAMEL » kairouan 01 janvier1996 82 268.060 0 0
5 SMBSA « ENNEJMA » Sousse 13 Avril 1996 66 329.000 3 67.750
6 SMBSA De Zarzis 27 Aût 1997 26 138.440 4 36.432
7 SMBSA De Mahdia 20 Octobre1997 46 362.180 3 36.032
8 SMBSA De Gabès 08 Octobre 1998 17 96.000 2 43.400
9 SMBSA « ELHOUDA » sidi bouzid 30 Mars 2002 70 306.830 2 25.200
10 SMBSA De Tataouine 01 Mars 2002 13 77.220 3 35.600
11 SMBSA « Elevage volaille de bizerte » 11 septembre 2009 10 63.800 0 0.000
total S.M.S.A   494 3.149.546 92 1.873.924
total pays   2157 10.630.000 312 7.991.107
% S.M.S.A   23 29.6 29.4 23.4

Nombre d’adhérents et capacité de production des Sociétés Mutuelles des services avicoles

Les missions dévolues à ces structures sont d’ordre technique et économique. A cet effet, elles sont appelées à assurer à leurs adhérents un approvisionnement régulier en poussins et en différents intrants d’élevage, et de leur apporter l’encadrement technique et sanitaire nécessaires. En outre, les Sociétés Mutuelles de Service jouent un rôle moteur en matière de mise à niveau du secteur avicole (intégration avec les abattoirs, les couvoirs et les unités de fabrication des aliments et amélioration de la productivité, amélioration des circuits de distribution et de la qualité des produits avicoles, amélioration du statut sanitaire des élevages etc.).

Pour ce faire, le GIPAC, en tant que structure d’appui,  assure l’encadrement des Sociétés Mutuelles de Service à différents niveaux :

  • en les faisant bénéficier d’un quota de reproducteurs chair à hauteur de près de 70 % de leurs besoins en poussins d’un jour chair.
  • En organisant à leur profit des journées d’information à thèmes aussi nombreux que variés allant  des bonnes pratiques d’élevage, à la biosécurité, aux vaccins et les différentes méthodes de vaccination, aux circuits de distribution, à l’organisation administrative et financière…etc.
  • En organisant au profit de ses adhérents ainsi qu’à leurs enfants des sessions de formation en élevage avicole avec le concours des centres de formation professionnelle et de recyclage.

Par ailleurs, les Sociétés Mutuelles de Service doivent être conventionnées avec un vétérinaire qui outre son rôle de zootechnicien, assure le suivi sanitaire de leurs élevages (préparation des bâtiments avant l’arrivée des poussins, analyses de laboratoire, traitements prodigués…).

Toutes ces activités font l’objet d’un suivi permanent par le GIPAC à travers les informations envoyées par les Sociétés Mutuelles de Service,  mais aussi à l’occasion des visites de terrain et d’un encadrement continu, puis d’une évaluation annuelle qui, par le biais d’un système de bonus – malus, se répercute sur l’évolution du quota de reproducteurs de chaque Société Mutuelle de Service pour l’exercice suivant. Les résultats de cette évaluation sont  présentés chaque année lors d’un colloque organisé en présence des responsables des Sociétés Mutuelles de Service,  en faisant ressortir les améliorations des activités des différentes structures mais également les défaillances relevées et les moyens d’y remédier.

Pour commenter cet article vous devez être connecter